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News!! New York Report-Pillar.
Commissariat
de Manhattan en soirée.
Cette
dernière journée du 17 janvier 1925 fut bien éprouvante pour les
nerfs de nos investigateurs et restera gravée à jamais dans leur
mémoire comme étant l'étape la plus horrible et étrange depuis
le début de leur enquête.
Lt Martin Poole un nouvel allié |
Les
objets découverts dans le sous-sol de la boutique sont toujours en
leur possession et se trouvent sur le bureau devant eux pendant
qu'ils débattent, plus tôt dans la soirée un photographe est venu
les prendre en photo un à un afin de répertorier ces preuves dans
l'espoir de découvrir plus tard, en faisant les recherches
adéquates, d'où peuvent-ils provenir, si ce sont des objets volés
ou achetés... Washburne, grâce à quelques connaissances
dans le domaine occulte, à étudié d'un peu plus près les
artefacts trouvés dans la boutique Ju-ju et il en est venu à
la conclusion que ces objets pourraient avoir une utilité magique .
Ils
ont aussi en leur possession l'édition du jour du New-York
Report/Pillar dont la une leur est consacrée, il semblerait que
le journaliste qu'ils ont rencontrés lors de l'enterrement d’Élias
et qui enquêtait sur l'affaire du Scariface ce soit intéressé
de plus prêt à eux.
Pour
le moment le lieutenant Poole leur explique que la Grosse
Mabel et le Victoria's Jazz Club, sensés êtres des
repaires de la Langue Sanglante, ont étés fermés et mis
sous surveillance dans le cadre de son enquête, il explique aussi
qu'aucune des descentes n'a rien donnée mais les propriétaires de
ces lieux Bahatisha, Malaïka et Njeri et leur
personnel ont étés mis en garde-à-vue pour être interrogés
tandis Silas N'Kwane, le propriétaire de la boutique ju-ju,
est quant à lui toujours introuvable. Les trois suspects sont en
cellule, le lieutenant les fait un peu mijoter avant d'aller les
interroger et il compte bien sur l'aide des deux investigateurs pour
l'aider à leur faire cracher le morceaux.
It's
cold, cold night...
O'Connor
est à l’hôpital pour la nuit où il se remet de ses nombreuses
blessures, ses plaies ont étés soigneusement recousues,
désinfectées et pansées, les infirmières qui se sont occupée de
lui l'ont mis sous barbituriques, ce qui a eu pour effet, non
seulement de soulager la douleur mais aussi de le faire dormir
une bonne partie de
l'après-midi.
C'est
en plein milieu de la nuit que O'connor
se réveille, sorti de son sommeil par un sordide cauchemar lui
faisant revivre son horrible expérience dans la boutique ju-ju.
En sueur et encore groggy par les anesthésiants, il regarde autour
de lui la vaste chambre immaculée où six lits soigneusement alignés
sous de grandes fenêtres en ogives laissent transparaître l'éclat
maussade d'une froide nuit d'hiver, des étoiles lancinantes
s'agitent derrière ses orbites, il réalise lentement qu'il se
trouve à l'hôpital, à côté de lui séparé par un paravent en
tissu se trouve le seul autre patient dont les ronflements rythmés
de son sommeil trahissent le silence solennelle de la pièce.
Maladroitement
il pose un pied nu sur le carrelage glacée et remarque, en tournant
sa tête fiévreuse vers la seule source lumineuse traversant la
porte-fenêtre de sa chambre, il discerne la silhouette découpée en
ombre chinoise d'un agent de police en faction, la tête lui tourne
et il a la désagréable sensation d'étouffer, une forte envie de se
rincer le gosier le tenaille, mais il choisit pour l'instant de se
diriger vers la fenêtre afin de prendre un bol d'air et chasser
cette sale migraine.
Il
ouvre la fenêtre accueillit par un froid mordant qui le fait frémir
mais cette brise glaciale ne tarde pas à lui remettre les idées en
place. Il contemple du sixième étage où il se trouve la vue qui
donne sur les bâtiments ternes et gris de l'hôpital Bellevue
qui cachent une partie des dock de l'East Side en
contre-bas, il peut ainsi apercevoir au delà le miroitement blafard
de l'Hudson River.
Au
moment où il s'apprête à refermer la fenêtre, il remarque quelque
chose d'étrange dans le ciel nocturne, quelque chose de suffisamment
étonnant pour arrêter son mouvement et piquer au vif sa curiosité,
il croit tout d'abord aux reflets
stroboscopiques des lumières de la ville donnant ainsi une vie propre aux ténèbres, mais cela se rapprochait de lui rapidement, cette illusion
d'optique – car s'est ainsi qu'il le prit à ce moment – avait
singulièrement une apparence propre et formait des ondulations
étranges au dessus de l'hôpital, un peu comme les volutes de
chaleur dans le désert mais celles-ci étaient noires et huileuses
ne s'agissant en rien d'une anomalie atmosphérique, O'connor
s'en rend compte mais trop tard, ses pupilles s’écarquillent
d'horreur tandis qu'un cri s'étrangle au fond de sa gorge quand cet
ombre inconnue s'abat sur la fenêtre de sa chambre dans un fracas
terrible, les murs de l'hôpital s'ébranlent et bientôt des cris se
font entendre.
True
detective
L'interrogatoire
des principaux suspects n'a pas vraiment donné grand chose, même
avec le concours de Washburne
et de Homer. Associés
au lieutenant Poole,
les deux investigateurs ont jetés tout d'abord leur dévolus sur le
propriétaire du Victoria's Jazz Club,
Malaïka encore
vêtu de son smoking de soirée en train de réconforter sa femme
Njeri
en sanglots dans leur cellule. Ils avaient remarqué en passant
devant sa cellule son visage couvert de sueur, sont air inquiet et
ses vaines jérémiades aux policiers pour le laisser téléphoner,
alors ils l'ont fait conduire dans une salle d'interrogatoire où
sous leurs questions pressantes et leurs menaces celui-i a fini par
craquer et leur cracher le morceau. Son club sert à récupérer des
informations pour le compte du culte, qu'il lui sert aussi à cacher
des personnes mais aussi à dissimuler certaines activités
illégales, comme la vente d'alcool entre autres, mais rien de plus
jure t-il entre deux sanglots. Washburne
en profite pour lui décrire le grand noir au regard étrange qu'il a
rencontré dans son club il y a de cela quelques nuits, après
quelques hésitations, vite dissipés par les brusqueries de Homer,
il leur avoue résigné mais non sans frémir que cet homme est
Mukunga M'Dari
le grand prêtre du Culte
de la Langue Sanglante,
un puissant sorcier et un homme très dangereux. Ne pouvant plus rien lui retirer de plus, les investigateurs interrogent ensuite le gérant
de la Grosse
Mabel,
un certain Bahatisha,
un
noir grand et sec, avec des tatouages de marins sur les avants-bras,
moins impressionnable semble t-il que Malaïka,
celui-ci
leur explique d'un air narquois que des gars louches dans son bar ce
n'est pas ce qui manque, puis il leur confit qu'il est vrai que des
membres du culte fréquentent son établissement mais il est
difficile de leur refuser l'entrée, le culte de la Langue
Sanglante
est très influent dans Black
Harlem
et entretient la terreur sur la communauté kényane, donc Bahatisha
ne fait que se plier à l'omerta qui règne dans le quartier et jure
qu'il n'a rien à voir avec tous ce que l'on raconte.
Alors
que les investigateurs font remettre en cellule les suspects et
qu'ils pensent qu'ils n'ont plus de véritables pistes pour retrouver
dans l'immédiat Silas N'Kwane et ce Mukunga M'Dari,
sans doute les véritables têtes pensantes du culte, Poole
est prévenu par téléphone qu'il s'est passé quelque chose de
terrible à l'hôpital Bellevue, là où se trouve O'Connor...
Aussitôt ils sautent dans un véhicule de police pour se rendre sur
les lieux.
Panic
on 6 th floor
Très
vite arrivé sur les lieux, les investigateurs et le lieutenant Poole
constatent que c'est la panique sur place, des policiers armés
forment tant bien que mal un cordon de sécurité devant l'accès
principal de l'hôpital alors que des curieux se pressent pour voir
ce qu'il se passe, des gens affolés sortent en désordre par les
sorties de secours, alors que des alarmes hurlent dans l'édifice. Il
se passe vraiment quelque chose d'anormal, Washburne et
Homer ont un mauvais pressentiment, ils sortent leurs armes et
se précipitent dans l'hôpital plongé dans le noir à la suite
d'une inexplicable coupure de courant. En gravissant les étages, ils
arrêtent des infirmières effrayées qui leur indique qu'il s'est
passé quelque chose au sixième étage, l'une d'entre elle qui se
trouvait là à entendue comme un énorme bruit ébranler les murs de
l'étage, puis des cris à glacer le sang ont retentis alors que le
courant s'est coupé subitement, créant une véritable panique en
quelques minutes. L'infirmière n'en dit pas plus et prise d'une peur
atavique se libère d'un coup sec de la poigne de Washburne
qui la retenait et disparaît dans l'escalier.
Les investigateurs cramponnés à leurs armes arrivent au sixième étage plongé dans une inquiétante pénombre où un silence intolérable fait échos aux bruits étouffés de leurs pas, l'endroit est vide, abandonné par ses occupants habituels, un fine pellicule de plâtre est suspendue dans l'air et une odeur d'ozone monte aux narines des investigateurs, cette odeur devient ammoniaqué alors qu'ils se rapprochent de la chambre de O'Connor, une sorte de tension est palpable dans l'air et les investigateurs se préparent au pire.
En
passant la tête par ce qu'il reste d'une porte à moitié sortie de
ses gonds, les investigateurs enjambent le corps d'un
homme en blouse blanche qui semble avoir été démembré vu la
position grotesque dans laquelle repose son corps, un peu plus loin
sur leur droite, dans la chambre dévastée, ils aperçoivent un
autre corps disloqué gisant dans une mare de sang, une infirmière,
sans doute projetée avec violence contre le mur. La pièce est sans
dessus-dessous, la grande fenêtre face à eux a été pulvérisée
entièrement ne laissant que l'encadrement béant, il y a du sang
partout sur le sol et les murs, les lits ont étés retournés, le
mobilier brisé et projetés dans tous les sens comme si une petite
tornade était passée par là.
Homer bute sur un autre corps en fouillant la pièce et découvre avec horreur la moitié d'un corps déchiqueté, un bassin et des jambes portant un uniforme plus exactement, sans doute celles du policier qui était de faction, le reste du corps est introuvable. Washburne s'est approché prudemment de la fenêtre et examine le rebord, il remarque alors de larges balafres sur la pierre comme si un énorme objet contondant avait été utilisé pour défoncer la massive fenêtre, d'ailleurs les restes de celle-ci ont atterris en contre-bas sur la pelouse de l'hôpital.
Des gémissement attirent leur attention soudainement et tous braquent leurs armes et leurs lampes dans un coin de la chambre où un lit a été retourné contre un des mur sanguinolent, Homer s'approche prudemment et aperçoit sous le lit un homme prostré en pyjama le toisant avec un regard perdu et affolé, il s'agit du voisin de chambre de O'connor. L'homme, qui s'appelle Joe Baker, est légèrement blessé mais est en état de choc, les investigateurs remarquent, pendant qu'ils le dégage des gravats, qu'il est incapable de détacher son regard du trou béant dans le mur en lieu et place de la grande fenêtre. Interrogé par les investigateurs, il balbutie des propos incohérents et décousus faisant vaguement référence à «des ténèbres ailées» et «d'un démon noir aux yeux blancs surgit des enfers» qui s'achèvent par des sanglots pitoyables où il les implore de l'éloigner des fenêtres le plus vite possible. Il n'y a par contre aucune trace de O'Connor comme si celui-ci s'était volatilisé...
Secoués
par ce qu'ils ont vus dans cet hôpital, les investigateurs
redescendent après avoir mis entre de bonnes mains Joe Baker
et que des renforts de police aient investis les lieux. Devant
l'entrée de l’hôpital où une foule de curieux de plus en plus
nombreuse fait le pied de grue dans l'espoir de voir quelque chose,
Washburne aperçoit parmi les badauds, Ichabod Crane,
le journaliste du Pillar/Report qui lui fait signe de
s'approcher avec un petit sourire complice. Celui-ci tente
d'amadouer l'ex-policier afin d'en savoir plus ce qu'il se passe
exactement dans cet hôpital et si ça a un lien avec leur affaire
mais Washburne garde son sang-froid en mystifiant le
journaliste et évite ainsi de trop en dire de peur de se retrouver
une nouvelle fois dans le canard du scribouillard, après un salut
cordial Washburne s'éloigne pour rejoindre ses amis. Il
semblerait qu'un des policiers chargé d'effectuer une enquête de
proximité soit tombé sur un témoin qui aurait vu quelque chose,
malgré le scepticisme de l'agent quant aux dires étranges de cette
personne, mais les investigateurs veulent quand même en avoir le cœur
net et écoute avec attention les propos d'une certaine Mlle
Abigaïl Sanders, un vieille femme qui affirme avoir vu une
espèce de gros serpent volant noir tomber du ciel et défoncer la
fenêtre du sixième étage, la vision de cette chose a été si
terrible qu'elle en a lâchée son petit chien – Pads – et
qu'il s'est enfui en hurlant à la mort, elle espère bien que la
police va tout faire pour retrouver son petit chien car elle y tient
comme à la prunelle de ses yeux... Sur ce témoignage étonnant,
mais que les investigateurs ne trouvent pas si délirant que ça, ils
laissent la vieille dame choquée à un policier et décident de
retourner au commissariat pour digérer la disparition de O'connor.
Une voix dans la nuit
Plus
tard dans la nuit au commissariat Washburne fait mettre sous
clé dans la salle des pièces à conviction les artefacts de la
boutique Ju-ju, puis tente comme Homer et Poole de prendre
un peu de repos dans le confort sommaire du commissariat. Leur repos
est de courte durée quand ils sont réveillés par un agent qui les
informe qu'un homme, qui ne veut pas donner son identité, désire
leur parler personnellement au téléphone, ils regagnent débraillés
et l'air hagard le bureau de Poole qui, la mine aussi
déconfite qu'eux, tend le combiné à l'un d'entre eux, Homer
se saisit du combiné et entend une voix profonde et dure à l'autre
bout du fil, une voix menaçante qui fait presque frémir Homer.
L'homme
se présente comme étant Mukunga et se dit très en colère
par ce qu'on fait les investigateurs après qu'ils aient profané un
lieu sacré et tuer sans vergogne son «Chakota», faisant
sans doute allusion à l'horrible créature vermiforme découverte
dans la cave de la boutique Ju-ju, puis il enchaîne
sans laisser le temps de répondre à son interlocuteur en annonçant qu'il détient leur ami O'Connor
maintenant et que s'il tiennent à sa vie ils vont devoir lui rendre
ses précieux artefacts qu'ils lui ont volé, S'ils refusent
bien entendu il leur promet de trancher les mains et les pieds de
leur compagnon, de crever ses yeux, puis de l'écorcher vif pour se
draper de sa peau en remplacement de la parure rituelle qui lui a été
volée, et si cela ne suffit pas il tuera toutes les personnes
auxquelles les investigateurs tiennent de près ou de loin jusqu'à
ce que ses objets lui soient rendus. Après leur avoir prouvé que
leur ami était encore en vie, il leur dit calmement qu'ils ont 12
heures pour prendre leur décision – il leur donne un numéro de
téléphone qui leur permettra d'entrer en contact avec ses complices
pour la marche à suivre – il ajoute qu'ils doivent se dépêcher
car il ne leur laissera pas une minute de plus et que sa patience a une certaine limite et il emploiera les moyens qu'ils ont entrevus pour arracher sur leurs
cadavres les artefacts... Il leur souligne de laisser la police en
dehors de tout ça et raccroche.
Les
quelques heures qui leur reste de cette trop courte nuit, les
investigateurs échafaudent tout un tas d'idée et de plans quant à
la meilleure façon de faire pour sauver leur ami tout en ne donnant
pas satisfaction à Mukunga, voir à lui tendre un piège,
pour un grand coup de filet qui dans le meilleur des scénarios,
mettrait peut-être un terme aux exactions du culte à New-York. Mais
il est évident que les investigateurs veulent éviter de mettre une
nouvelle fois la vie d'innocents en danger et mettent un point
d'honneur pour que leurs prochaines actions soient plus discrètes et
mesurées, Le plan de Homer est celui qui est retenu avec
l'avis partagé du groupe, surtout de Washburne qui ne le sent pas
trop. Dans ce plan ils vont accepter qu'un échange soit fait mais
dans un lieu public pour éviter tout débordement de la part de ces
fous furieux et surtout éviter d'êtres des cibles vivantes pour les
cultistes qui d'après les investigateurs, et à juste titre,
n'attendent que ça. Ils rappellent donc le numéro qu'on leur à
donné – il s'agit en fait après une recherche de Poole
d'un barbier anodin dans Harlem – et demande à parler à
Mukunga, après quelques temps d'attente et alors que le jour
se lève paresseusement, le sorcier est enfin au bout du fil et
écoute ce que les investigateurs ont à lui proposer mais Mukunga
ne voit pas les choses comme ça, il veut imposer ses conditions et
être celui qui choisira l'endroit du rendez-vous. Sur ces mots Homer
raccroche brusquement le combiné après avoir fait savoir à Mukunga
que ses menaces ne l'intimident pas, au grand désarroi de Washburne
et de Poole qui trouvent l'attitude de leur ami un peu
impulsive aux vues des menaces qui pèsent sur O'Connor, ça
mérite sans doute plus de tact pour éviter le faux pas. Homer esquisse
un petit sourire en disant de façon détendue que Mukunga
rappellera car il tient à ses objets autant qu'à ses propres yeux
et qu'il voulait aussi montrer leur détermination. Comme prévu par
Homer la sonnerie du téléphone retentis quelques minutes
plus tard avec un Mukunga agacé qui leur fait remarquer
qu'ils jouent à un jeu bien dangereux en agissant de la sorte,
peut-être pour montrer qu'il ne plaisante pas, il pourrait leur
envoyer quelques «bouts» de leur ami par le prochain courrier...
Sur ces dernières menaces et après quelques tergiversation de part
et d'autres, il accepte finalement le marché des investigateurs et
choisit par contre le lieu, ironiquement ce sera l’hôtel
Chelsea, là où tout à commencé, les investigateurs donne
rendez-vous ce midi à leurs adversaires, le sorcier en profite pour
leur rappeler que s'il voit ne serait-ce que le moindre uniforme, il demandera à ses hommes de faire un tel carnage parmi les badauds que
New-york s'en souviendra encore longtemps.
Guet Apens bis.
Quelques minutes avant midi, Washburne et Homer, accompagnés de Poole, ce sont garés avec une Ford T banalisée à quelques rues de l'hôtel Chelsea, ils ont pris avec eux, en plus de fusils à pompes, les artefacts dissimulés dans un grand sac en omettant consciemment d'y inclure le livre «Sectes secrètes d'Afrique» en espérant garder un atout au cas où cela se passerait mal, comme si un pressentiment inconscient et de mauvaise augure les tourmentaient.
Quelques minutes avant midi, Washburne et Homer, accompagnés de Poole, ce sont garés avec une Ford T banalisée à quelques rues de l'hôtel Chelsea, ils ont pris avec eux, en plus de fusils à pompes, les artefacts dissimulés dans un grand sac en omettant consciemment d'y inclure le livre «Sectes secrètes d'Afrique» en espérant garder un atout au cas où cela se passerait mal, comme si un pressentiment inconscient et de mauvaise augure les tourmentaient.
L'idée
est que Homer se rende seul à la rencontre des hommes de
Mukunga, tandis que Washburne et Poole
l'attendrait armes au poing dans la voiture avec une vue imprenable
sur l'entrée et si les choses se passaient comme prévu, Homer
ressortirait tranquillement en compagnie de O'Connor libre,
puis Washburne et Poole n'auraient plus qu'à
suivre les ravisseurs jusqu’à leur planque et peut-être les mener
à Mukunga et/ou N'Kwane.
Pour
le moment rien n'est encore fait, la nervosité est elle aussi au rendez-vous et les
investigateurs se souhaitent bonne chance une dernière fois. Homer sort de la
voiture avec le précieux sac sur son épaule et se dirige vers
l''hôtel Chelsea tandis que Poole démarre la voiture pour se
placer de façon stratégique non loin de l'hôtel, durant cette
manœuvre Washburne remarque grâce à son intuition trois
ou quatre noirs qui traînent l'air de rien, mais avec une tête de
conspirateur, devant l'hôtel et le signale à Poole qui en
prend bonne note après avoir arrêté le moteur du véhicule et prit
discrètement son fusil à pompe winchester calibre 12.
Homer
franchit l'entrée de l'hôtel et observe la réception où se trouve
une demi-douzaine de personnes occupées à diverses tâches, ils
remarque facilement les deux hommes noirs à l'air louche, un
emmitouflé dans un long manteau et portant une casquette de golf
usée, qui se tient devant les marches des escalier menant aux étages
et un autre tiré à quatre épingles et portant une petite moustache
soignée, assis au bar de l'hôtel. Ce dernier fait signe à Homer
de le rejoindre à sa table, une fois installé il se présente à
lui comme étant Jabari, l'homme de confiance de Mukunga
et dit à Homer que son ami O'Connor se trouve dans une
des chambres à l'étage, après s'être assuré qu'il possédait
bien les artefacts il l'invite à aller dans la chambre pour procéder
à l'échange en toute discrétion. Bien sûr Homer refuse la
proposition de l'homme et veut que la transaction ait lieue ici même
dans le restaurant et qu'il aimerait voir O'Connor tout de
suite, après quelques minutes qui semblent être une éternité où
les deux ennemis se toisent comme la mangouste et le cobra, Jabari
la mâchoire crispée fait un signe à son complice à la casquette
d'aller chercher le prisonnier, quelques instants après Homer
aperçoit avec soulagement O'Connor l'air groggy mais vivant
et surtout en un seul morceau, accompagné par le noir à la casquette qui
le tient en respect avec un couteau qu'il tient discrètement.
Alors
que le noir à la casquette et son prisonnier s'approchent de la table, Jabari
tend le bras pour que Homer lui donne le sac contenant les
artefacts, celui-ci sans plus attendre dégaine son revolver calibre
.45 et vise le cultiste qui, comme si il s'y attendait, se jette à
terre au moment où Homer fait feu. Des détonations résonnent
alors dans tout le hall de l'hôtel, le noir à la casquette se
jettent à son tour au sol laissant O'Connor l'air hagard au
milieu de la fusillade, des cris se font entendre et c'est en
quelques secondes la panique, des échanges de coups de feu mortels
blessent sérieusement Homer, qui a le temps dans l'action de
protéger O'Connor des balles qui sifflent, contrairement à
certaines victimes collatérales qui tombent comme des mouches. Les
tirs de Homer finissent par avoir raison de Jabari qui
s'écroule en rendant un dernier soupir, Homer en profite pour
se mettre à l'abri derrière le comptoir alors que le dernier
agresseur continue à lui tirer dessus depuis sa couverture, en
jetant un coup d'œil rapide il remarque que d'autres complices l'on
rejoins, alors que ses blessures saignent dangereusement, Homer
espère que Washburne et Poole vont intervenir très
rapidement.
À
l'extérieur Washburne et Poole sont très vite alertés
par les coups de feu et les mouvements des hommes suspects qui se
précipitent vers l'entrée de l'hôtel, à leur tour ils jaillissent
de leur véhicule en armant leurs fusils à pompes et traversent la
rue dans la circulation qui masque leur arrivée. Après s’être
taillé un chemin jusqu'à l'entrée en abattant un ou deux cultistes
surpris, ils font irruption dans le hall se joignant à la fusillade,
très vite leur intervention fait tourner l'avantage en faveur des
deux policiers qui in-extremis sauvent la mise à un Homer blessé et un
O'Connor secoué, en se débarrassant des derniers
adversaires.
Quelques instants plus tard, le quartier est quadrillé par la police, plusieurs ambulances ainsi que des camions de pompiers occupent la place où une foule de curieux sont repoussés par des policiers débordés. Le bilan est lourd, cinq morts parmi les voyous, deux parmi les civils ainsi que trois blessés, Washburne et Poole sont atterrés par ce qu’il s'est passé, le lieutenant va devoir rendre des comptes à ses supérieurs et peut être même son badge, Washburne se demande ce qu'il a bien pu arriver et ne comprend pas ce qui a mal tourné, Homer et O'Connor ont étés transportés jusqu'à une ambulance pour êtres évacués, Washburne devra attendre des réponses plus tard.
Homer
se trouve dans une ambulance avec un infirmier, il remarque en levant
la tête que le sac contenant les artefacts se trouvent avec lui, ses
vêtements sont couverts de sang et il a extrêmement froid, il
demande fébrilement à l'infirmier s'il peut lui donner une
cigarette, l'homme acquiesce en fouillant dans sa poche. Alors que
l'infirmier allume la cigarette, on frappe à la portière,
l'infirmier tend la cigarette à Homer et ouvre la porte, son
geste est aussitôt stoppé net par une ombre qui se trouve devant
lui, un flot de sang gicle sur le visage d'Homer tandis que
l'ombre pénètre dans l'habitacle avant même que le corps de
l'infirmier ne heurte le sol, la massive silhouette tient un
monstrueux couteau tandis que ses yeux projettent des éclairs dans
la direction de Homer qui reste là médusé...
Il
ne faut pas longtemps à Washburne et à Poole pour
apprendre que l'ambulance de Homer à disparut sans laisser de
traces, des agents ont retrouvés un infirmier et un policier gisant
au sol poignardés sauvagement, il va s'en dire que les artefacts ont
également disparus.
De
retour au commissariat, Washburne et Poole sont dépités
pour cet échec significatif, le lieutenant se prépare aux foudres
de sa hiérarchie, en attendant il a lancer un avis de recherche
pour Homer et à fait doublé la surveillance de O'Connor
à l’hôpital où il est retourné et ce malgré ses protestations,
celui-ci a raconté à ses deux compagnons vaguement l'histoire de
son enlèvement avec l'apparition d'une chose ailée, noire et
serpentine surgit de nulle part et qui l'a emportée avec lui... Le
détective est en état de choc depuis sa séquestration et a demandé
qu'ils soit mis dans une pièce sans fenêtres.
De
sages résolutions
Il
semblerait que les pistes pour Washburne s'arrêtent ici à
New-York, néanmoins il doit tout d'abord absolument rencontrer Erica Carlyle
par le biais de mademoiselle Victoria Post, peut-être que le
témoignage de la milliardaire au sujet de son frère et de
l'expédition pourrait apporter un peu de lumière sur l'affaire de
Jackson Elias avec ses tournures macabres et surnaturelles. La
disparition soudaine de son ami le plonge dans un état d'anxiété,
Mukunga à du récupérer ses artefacts et est sans doute
responsable de son enlèvement, ou pire de sa mort... songe-t-il et il
n'est pas très optimiste quant à l'allure que prend cette enquête,
peut-être serait-il mieux de partir d'ici pour se faire oublier tout
en remontant les pistes d'Élias, Washburne pense à
Londres comme première destination, il demandera à O'Connor
de l’accompagner mais comprendrait si celui-ci refuse car le
détective privé à été aussi rudement éprouvé.
Washburne
est sorti de ses pensées par l'apparition soudaine d'Ichabod Crane le journaliste du Pillar-Report, celui-ci
a réussit à se faufiler jusqu'au bureau du lieutenant et voulait
justement s'entretenir avec Washburne au sujet des événements
récents. D'abord agacé et réticent, Washburne refuse de
parler avec le journaliste mais quand celui-ci lui expose ses idées
et qu'il lui avoue que depuis leur première rencontre il les suit,
lui et ses compagnons, partout où ils vont, et a échafaudé
quelques petites conclusions qui rejoignent l'affaire de Washburne.
Washburne est interloqué quand Crane termine de parler, le
journaliste prend la pose tout en souriant fier d'avoir obtenu
l'attention de l'ex-flic, Washburne se ressaisit rapidement et
attrape par le bras Crane pour l'entraîner vers l'ascenseur,
il lui explique qu'il va tout lui raconter en échange d'un marché
qu'il concluront tous les deux: des réponses mais pas d'article dans l'immédiat, mais pas ici lui fait remarquer
Washburne, puis il l'emmène sans ménagement dans un Diner's
à deux pas du commissariat.
Il
faut deux bonnes heures à Washburne pour raconter son
histoire, Crane reste bouche bée devant les révélations de
l'ex-flic qu'il ponctue de révélations que lui-même a faite lors
de son enquête sur le «Scariface», comme par exemple cette
anecdote sur l'une des victimes, un cheminot de 19 ans. Crane
avait apprit par la femme de ce dernier, que quelques jours avant sa
mort il avait volé un objet dans un entrepôt des docks – les
entrepôts Emmerson – et qu'il comptait revendre un bon
prix pour nourrir sa famille, il s'agissait d'un horrible masque
tribal africain, quand il a été tué le masque avait disparut et sa
femme par la suite n'a jamais osée en parler à la police de peur
d'être accusée de vol. Cette anecdote fait écho à l'affaire et
prouve la thèse de la secte sanguinaire qui sévit à Harlem.
Il semblerait que Washburne s'est trouvé un nouvel allié
dans sa croisade en la personne d'Ichabod Crane, il lui
propose alors de l'accompagner ce soir à un vernissage dans Chelsea
organisé par un de ses contacts, Mlle Victoria Post, et qui
lui permettra de rencontrer la milliardaire Erica Carlyle à
qui il a beaucoup de questions à poser.
Vers des révélations?
Plus
tard, en soirée, Washburne,
Crane
et Poole
se rendent au vernissage dans Chelsea,
tous trois ont revêtus un smoking pour l'occasion, seul Washburne
semble à l'aise dans cette tenue de soirée, en effet il est le seul des trois
hommes qui en porte un sur mesure. La soirée à son lot d'hommes et
de femmes du monde, de riches héritiers, d'hommes d'affaires et
autres millionnaires issus du gratin new-yorkais, les investigateurs
croisent même quelques célébrités comme le maire de New York John
Hylan
et sa femme, les actrices Louise
Brooks
et Marlène
Dietrich,
même le très jeune play-boy Howard
Hugues
est présent entouré d'une cohorte de groupies, que du beau linge à
cette réception haute en couleur.
Ils
aperçoivent finalement miss Carlyle
au milieu des invités, en compagnie d'un homme que Washburne
reconnaît tout de suite comme étant l'avocat Bradley
Grey,
avec lequel lui et Homer
ont eu un différent il y a plusieurs jours, les investigateurs
remarquent que la jeune milliardaire s'ennuie profondément. Grâce à
Victoria,
les investigateurs approchent rapidement miss Carlyle
après avoir franchit son cordon de gardes du corps et le méfiant
Bradley Grey,
Victoria
fait les présentations à Erica, une jolie femme à la moue boudeuse et plutôt
austère, Washburne
engage la conversation avec les banalités d'usage qui se fait dans
le milieu de la haute société, tandis que Victoria
s'éclipse rejoindre ses invités. La discussion s'engage assez
rapidement sur leur affaire et Washburne
demande que la jeune femme leur accorde quelques minutes de son
précieux temps et qu'elle écoute ce qu'ils ont à lui dire sur
leur enquête qui les a menés à s'intéresser à son frère. Elle
écoute patiemment Washburne,
après les avoir invités à la suivre dans un salon privé de la
galerie, ayant décidée de leur accorder cinq minutes tout au plus
après que Washburne lui ai dit qu'un des membres de l'expédition
seraient peut-être encore vivant, un certain Jack
Brady, ce qui remettrait
en cause les conclusions de l'enquête africaine, si cet homme était
encore vivant peut-être que d'autres l'étaient-ils aussi? Son frère
aussi si ça se trouve? Erica
Carlyle l'arrête
aussitôt et lui explique qu'elle détestait
les excès de son frère, que celui-ci a presque ruiné le groupe de
son vivant en épuisant ses fonds propres, qu'il la tenait à l'écart
de la gestion des affaires et la traitait mal, depuis qu'elle a
reprit les rênes du pouvoir, elle a redonnée aux compagnies Carlyle
l'essor
qu'elles méritaient, alors pourquoi s’intéresserait-elle à de
tels rumeurs? Washburne
lui explique qu'il peut fournir les preuves de ce qu'il avance au
sujet de Brady et même d'autres qui donne à cette affaire une
dimension beaucoup plus vaste. Piquée par la curiosité, Erica
Carlyle
accepte d'un battement de cil, elle sait que Brady
était fanatiquement attaché
à son frère depuis que les avocats de la famille l'avaient blanchi
d'une accusation d'une obscure histoire de meurtre extrêmement
convaincante dont il était accusé, Roger
Carlyle
lui vouait une confiance totale.
Perdue dans des pensées qui semblent remonter à la surface, elle se saisit d'une coupe de champagne qu'elle porte à ses lèvres, après avoir avalée une grande rasade, elle devient tout d'un coup plus bavarde au sujet de son frère.
Erica Carlyle |
Perdue dans des pensées qui semblent remonter à la surface, elle se saisit d'une coupe de champagne qu'elle porte à ses lèvres, après avoir avalée une grande rasade, elle devient tout d'un coup plus bavarde au sujet de son frère.
Dés le départ, elle savait que l'expédition africaine de son frère Roger n'était pas simplement une lubie de plus, elle percevait que quelque chose d'étrange fascinait et inquiétait son frère cette femme noire faisait parti de cette obsession et en était sans doute à l'origine. À ses yeux déclare t-elle, la passion que son frère éprouvait pour cette Noire démontrait dans quelle dépravation il était tombé... Dés que cette femme est entrée dans sa vie – elle ne sait pas où il l'a rencontrée – Roger a commencé à faire d'étranges rêves dans lesquels quelque chose ou quelqu'un l'appelait et le poussait à agir, il se réveillait la nuit en hurlant mais refusait d'en parler avec quiconque, surtout avec elle. Elle a alors conseillée à son frère de consulter le Dr Huston qui était alors l'homme le plus en vue des cercles qu'elle fréquentait, un homme attirant et envoûtant, se rappelle t-elle, mais aussi intelligent et très sensible, elle pense que Huston a incité Roger à monter cette expédition et elle s'en sent responsable, peut-être que le docteur l'a accompagné pour poursuivre son traitement, mais elle est par-dessus tout persuadée que c'est la Noire qui a fait perdre le sens des réalités à son frère. À cette époque, il disparaissait plusieurs jours durant pour revenir l’œil rouge et fiévreux, expliquant seulement qu'il était allé à Harlem. Roger disait aussi de cette Noire qu'elle était une Reine, une Prêtresse qui détenait des secrets qu'il devait découvrir, il croyait à ce qu'il racontait et ça l'effrayait. Puis pendant un temps, elle approuva finalement cette idée d'expédition, pensant qu'une fois en Égypte, Roger comprendrait que la Noire et ses contes n'étaient que superstitions et divagations. Elle ne connaît ni le nom de cette énigmatique Noire ni le culte auquel elle semblait appartenir, bien que les investigateurs aient leur petite idée là-dessus, elle est néanmoins convaincue que c'est cette femme qui a fait basculer son frère dans toute cette folie.
Washburne
lui parle que les notes qu'il possède et qu'il lui montrera dés que
possible, font mentions de livres que son frère posséderait, il lui
demande si elle en aurait entendu parler? En y repensant, Erica se
souvient que peu de temps avant son départ pour l’Égypte, Roger
relisait souvent les même vieux livres dont elle ne su où il avait
pu se les procurer, elle a une fois feuilleté l'un d'eux, ce qu'elle
y a lu l'a effrayée car ces textes semblaient justifier le
comportement démentiel de son frère. Il avait prit soin de mettre à
l'abri ces livres, dans un coffre caché dans la bibliothèque, ce
qu'il ne savaiit pas c'est qu'elle connaissait l'emplacement de ce
coffre, elle avait même trouvée la combinaison par hasard et noté
celle-ci sur la page de garde d'un recueil de poèmes d'Edgar Poe,
elle n'a pas ouvert le coffre de Roger depuis son départ pour
Londres.
Vivement
intéressé, Washburne
lui demande s'ils ont sa permission de consulter ces livres, elle
leur explique qu'ils se trouvent dans sa propriété du Westchester
et qu'ils devront s'y rendre pour y accéder, en échange elle leur
demande de venir avec tous les papiers en leur possessions qui
étayent leur dires, elle fera envoyer une voiture pour venir les
chercher dés le lendemain s'ils le désirent car elle-même semble
intéressé par le dénouement de cette histoire. Sur ces dernières
paroles les investigateurs prennent congés de la milliardaire.
Le
lendemain comme promis une voiture vient les chercher au commissariat
où ils ont appris que le lieutenant Poole
venait d'être destitué de l'affaire et mis en congé forcé par ses
supérieurs. Entre-temps ils ont la visite de Jonah
Kensington,
le propriétaire de Prospero
Press qui est
venu trouvé le lieutenant Poole
car
il a vu des hommes louches rôder en bas de chez lui et semble
inquiet. Il en profite pour demander aux investigateurs où ils en
sont dans leur enquête et leur rappel avant de les quitter qu'il est
toujours prêt à les soutenir dans leurs efforts avec une offre de
1000$
pour financer leur enquête.
Un
allié de poids
Une limousine rutilante les conduits tout d'abord à
un
aérodrome privé à Jason
Heights
dans le Queen's
où
les attends ensuite un avion appartenant lui aussi à la richissime famille, leur
chauffeur leur indiquant avec un sourire entendu que ce sera plus
rapide pour rejoindre la propriété de sa patronne. Après une
vingtaine de minutes de vol plutôt tranquille mais impressionnant
pour les investigateurs peu habitués à ce genre de transport, une
autre voiture les attends au pied de la piste pour les conduire
finalement jusqu'à l'immense propriété.
Le Fokker F.VII – A d'Erica Carlyle |
Après
être conviés à un copieux déjeuner en compagnie d'Erica, les
investigateurs lui soumettent à la suite tout ce qu'ils ont découverts depuis
le début de l'histoire en faisant le moins possible allusion à
l'aspect surnaturel de certains passages afin de ne pas offusquer - ou effrayer - leur
nouvel et potentiel allié. Erica regarde avec beaucoup d'attention les
documents et les photos qu'ils lui présentent en expliquant posément
ce qu'ils ont découverts, durant la conversation Erica
leur indique qu'elle s'est rappelée de deux contacts que son frère
avait à l'étranger, un certain Horace
Starett
un médecin de 61 ans qui a fourni la logistique à l'expédition au
Kenya,
ainsi que auguste
Loret un
français du Caire qui était l'intermédiaire de Roger
dans la ville égyptienne, peut être qu'ils pourraient entrer en
contact avec eux.
En
début d'après midi, après qu'elle leur ai fait faire un tour de sa
vaste propriété et qu'ils lui ai parlé un peu d'eux, la
milliardaire leur montre les livres de son frère après les avoir
sorti du coffre, il y en a quatre en tout, en plus ou moins bon
état, trois d'entre eux sont en anglais tandis que le quatrième est
en français: «Les
Manuscrits Pnakotiques»
(anglais), «Passages
choisis du Livre d'Ivon»
(Français), «le
Peuple du monolithe»
(anglais) et «La
vie d'un Dieu»
(anglais). Chacun d'eux est écris dans un ton cryptique à première vue, mais surtout
morbides leur souligne Erica
qui fait une grimace en tendant les livres aux investigateurs, elle
décide même de leur prêter si ça peut les aider, elle accorde sa
confiance à Washburne
qui semble être un véritable gentleman, un homme à ses yeux qui
sait tenir sa parole. Avant de prendre congé d'eux et que son avion
privé les ramène à Manhattan, elle leur dit qu'elle serait
intéressé qu'ils la tienne au courant de l'évolution des choses
par l'intermédiaire de son homme de confiance Bradley
Grey
et si besoin est, elle pourrait même les aider dans leur entreprise.
Ils rejoignent rapidement Manhattan dans la soirée, Washburne qui a eut tout le temps de parler avec ses compagnons de son projet de partir pour Londres pour suivre les pistes qui semblent y mener, leur demande s'ils sont prêt à se joindre à lui, les deux investigateurs enthousiastes acquiesce. Évidemment signifie Washburne, pour le moment la priorité est de retrouver son ami Julius quitte à retourner tout New York.
Et comme un écho funeste, à leur retour au commissariat on leur apprend que la brigade fluviale à retrouvé dans l'Hudson River le corps d'un homme noir qui aurait été torturé et tué, après que Washburne se soit rendu à la morgue et identifié le corps comme étant celui de son ami, la colère et la frustration s'empare de lui tandis que Crane et Poole tente de le consoler. Mais Washburne sait que les larmes viendront plus tard et que pour le moment il doit faire payer les responsables de tout ces morts, anonymes ou non, innocents comme alliés, pour cela il lui faut trouver de nouvelles pistes et de nouveaux indices car à cause d'une certaine négligence de leur part celles de New-york leur ont échappé et avant que le même sort que Homer ne les rattrape ils faut qu'ils fassent le choix de provoquer le destin en avançant leurs pions les premiers, le plus rapidement possible.
Leur voyage pour Londres semble plus proche que prévu.