vendredi 20 juin 2014

Chapitre New-yorkais - Episode 4

Breaking News!! New York Report-Pillar.



Commissariat de Manhattan en soirée.
Cette dernière journée du 17 janvier 1925 fut bien éprouvante pour les nerfs de nos investigateurs et restera gravée à jamais dans leur mémoire comme étant l'étape la plus horrible et étrange depuis le début de leur enquête.

Lt Martin Poole un nouvel allié
Malgré la fatigue, Washburne et Homer se retrouvent dans le bureau du lieutenant Martin Poole au commissariat central de Manhattan et font le point avec le policier autant traumatisé qu'eux. Ils reviennent longuement sur les événements terribles auxquels ils ont étés confrontés dans les sous-sols de la boutique ju-ju, avec tout premièrement l'attaque violente de ces cadavres animés qui coûta à O'Connor de sérieuses blessures et l'envoyer à l'hôpital, puis ensuite la découverte effrayante de cette créature infâme et indescriptible que les membres déments de la Langue Sanglante avaient caché aux vues et aux sus de tous et dont ils se servaient sans doute à des desseins obscurs et sanglants. Ce n'est pas une mauvaise chose, se disent-ils, que cette horreur est été détruite et rien qu'à cette pensée ils frémissent d'effroi. Les trois hommes passent les heures suivantes à discuter sur la conduite à tenir sur la suite de leur enquête, le lieutenant Poole est maintenant prêt à les aider mais aussi les couvrir autant que se peut, après ce qu'il a vu dans la boutique et ce que cela a coûté à certains de ses hommes il est devenu un fidèle allié, voulant autant que les investigateurs mettre un terme à ces ignominies.

Les objets découverts dans le sous-sol de la boutique sont toujours en leur possession et se trouvent sur le bureau devant eux pendant qu'ils débattent, plus tôt dans la soirée un photographe est venu les prendre en photo un à un afin de répertorier ces preuves dans l'espoir de découvrir plus tard, en faisant les recherches adéquates, d'où peuvent-ils provenir, si ce sont des objets volés ou achetés... Washburne, grâce à quelques connaissances dans le domaine occulte, à étudié d'un peu plus près les artefacts trouvés dans la boutique Ju-ju et il en est venu à la conclusion que ces objets pourraient avoir une utilité magique .

Ils ont aussi en leur possession l'édition du jour du New-York Report/Pillar dont la une leur est consacrée, il semblerait que le journaliste qu'ils ont rencontrés lors de l'enterrement d’Élias et qui enquêtait sur l'affaire du Scariface ce soit intéressé de plus prêt à eux.


Pour le moment le lieutenant Poole leur explique que la Grosse Mabel et le Victoria's Jazz Club, sensés êtres des repaires de la Langue Sanglante, ont étés fermés et mis sous surveillance dans le cadre de son enquête, il explique aussi qu'aucune des descentes n'a rien donnée mais les propriétaires de ces lieux Bahatisha, Malaïka et Njeri et leur personnel ont étés mis en garde-à-vue pour être interrogés tandis Silas N'Kwane, le propriétaire de la boutique ju-ju, est quant à lui toujours introuvable. Les trois suspects sont en cellule, le lieutenant les fait un peu mijoter avant d'aller les interroger et il compte bien sur l'aide des deux investigateurs pour l'aider à leur faire cracher le morceaux.

It's cold, cold night...


O'Connor est à l’hôpital pour la nuit où il se remet de ses nombreuses blessures, ses plaies ont étés soigneusement recousues, désinfectées et pansées, les infirmières qui se sont occupée de lui l'ont mis sous barbituriques, ce qui a eu pour effet, non seulement de soulager la douleur mais aussi de le faire dormir une bonne partie de l'après-midi.

C'est en plein milieu de la nuit que O'connor se réveille, sorti de son sommeil par un sordide cauchemar lui faisant revivre son horrible expérience dans la boutique ju-ju. En sueur et encore groggy par les anesthésiants, il regarde autour de lui la vaste chambre immaculée où six lits soigneusement alignés sous de grandes fenêtres en ogives laissent transparaître l'éclat maussade d'une froide nuit d'hiver, des étoiles lancinantes s'agitent derrière ses orbites, il réalise lentement qu'il se trouve à l'hôpital, à côté de lui séparé par un paravent en tissu se trouve le seul autre patient dont les ronflements rythmés de son sommeil trahissent le silence solennelle de la pièce.

Maladroitement il pose un pied nu sur le carrelage glacée et remarque, en tournant sa tête fiévreuse vers la seule source lumineuse traversant la porte-fenêtre de sa chambre, il discerne la silhouette découpée en ombre chinoise d'un agent de police en faction, la tête lui tourne et il a la désagréable sensation d'étouffer, une forte envie de se rincer le gosier le tenaille, mais il choisit pour l'instant de se diriger vers la fenêtre afin de prendre un bol d'air et chasser cette sale migraine.

Il ouvre la fenêtre accueillit par un froid mordant qui le fait frémir mais cette brise glaciale ne tarde pas à lui remettre les idées en place. Il contemple du sixième étage où il se trouve la vue qui donne sur les bâtiments ternes et gris de l'hôpital Bellevue qui cachent une partie des dock de l'East Side en contre-bas, il peut ainsi apercevoir au delà le miroitement blafard de l'Hudson River.
Au moment où il s'apprête à refermer la fenêtre, il remarque quelque chose d'étrange dans le ciel nocturne, quelque chose de suffisamment étonnant pour arrêter son mouvement et piquer au vif sa curiosité, il croit tout d'abord aux reflets stroboscopiques des lumières de la ville donnant ainsi une vie propre aux ténèbres, mais cela se rapprochait de lui rapidement, cette illusion d'optique – car s'est ainsi qu'il le prit à ce moment – avait singulièrement une apparence propre et formait des ondulations étranges au dessus de l'hôpital, un peu comme les volutes de chaleur dans le désert mais celles-ci étaient noires et huileuses ne s'agissant en rien d'une anomalie atmosphérique, O'connor s'en rend compte mais trop tard, ses pupilles s’écarquillent d'horreur tandis qu'un cri s'étrangle au fond de sa gorge quand cet ombre inconnue s'abat sur la fenêtre de sa chambre dans un fracas terrible, les murs de l'hôpital s'ébranlent et bientôt des cris se font entendre.

True detective
L'interrogatoire des principaux suspects n'a pas vraiment donné grand chose, même avec le concours de Washburne et de Homer. Associés au lieutenant Poole, les deux investigateurs ont jetés tout d'abord leur dévolus sur le propriétaire du Victoria's Jazz Club, Malaïka encore vêtu de son smoking de soirée en train de réconforter sa femme Njeri en sanglots dans leur cellule. Ils avaient remarqué en passant devant sa cellule son visage couvert de sueur, sont air inquiet et ses vaines jérémiades aux policiers pour le laisser téléphoner, alors ils l'ont fait conduire dans une salle d'interrogatoire où sous leurs questions pressantes et leurs menaces celui-i a fini par craquer et leur cracher le morceau. Son club sert à récupérer des informations pour le compte du culte, qu'il lui sert aussi à cacher des personnes mais aussi à dissimuler certaines activités illégales, comme la vente d'alcool entre autres, mais rien de plus jure t-il entre deux sanglots. Washburne en profite pour lui décrire le grand noir au regard étrange qu'il a rencontré dans son club il y a de cela quelques nuits, après quelques hésitations, vite dissipés par les brusqueries de Homer, il leur avoue résigné mais non sans frémir que cet homme est Mukunga M'Dari le grand prêtre du Culte de la Langue Sanglante, un puissant sorcier et un homme très dangereux. Ne pouvant plus rien lui retirer de plus, les investigateurs interrogent ensuite le gérant de la Grosse Mabel, un certain Bahatisha, un noir grand et sec, avec des tatouages de marins sur les avants-bras, moins impressionnable semble t-il que Malaïka, celui-ci leur explique d'un air narquois que des gars louches dans son bar ce n'est pas ce qui manque, puis il leur confit qu'il est vrai que des membres du culte fréquentent son établissement mais il est difficile de leur refuser l'entrée, le culte de la Langue Sanglante est très influent dans Black Harlem et entretient la terreur sur la communauté kényane, donc Bahatisha ne fait que se plier à l'omerta qui règne dans le quartier et jure qu'il n'a rien à voir avec tous ce que l'on raconte.

Alors que les investigateurs font remettre en cellule les suspects et qu'ils pensent qu'ils n'ont plus de véritables pistes pour retrouver dans l'immédiat Silas N'Kwane et ce Mukunga M'Dari, sans doute les véritables têtes pensantes du culte, Poole est prévenu par téléphone qu'il s'est passé quelque chose de terrible à l'hôpital Bellevue, là où se trouve O'Connor... Aussitôt ils sautent dans un véhicule de police pour se rendre sur les lieux.

Panic on 6 th floor
Très vite arrivé sur les lieux, les investigateurs et le lieutenant Poole constatent que c'est la panique sur place, des policiers armés forment tant bien que mal un cordon de sécurité devant l'accès principal de l'hôpital alors que des curieux se pressent pour voir ce qu'il se passe, des gens affolés sortent en désordre par les sorties de secours, alors que des alarmes hurlent dans l'édifice. Il se passe vraiment quelque chose d'anormal, Washburne et Homer ont un mauvais pressentiment, ils sortent leurs armes et se précipitent dans l'hôpital plongé dans le noir à la suite d'une inexplicable coupure de courant. En gravissant les étages, ils arrêtent des infirmières effrayées qui leur indique qu'il s'est passé quelque chose au sixième étage, l'une d'entre elle qui se trouvait là à entendue comme un énorme bruit ébranler les murs de l'étage, puis des cris à glacer le sang ont retentis alors que le courant s'est coupé subitement, créant une véritable panique en quelques minutes. L'infirmière n'en dit pas plus et prise d'une peur atavique se libère d'un coup sec de la poigne de Washburne qui la retenait et disparaît dans l'escalier.

Les investigateurs cramponnés à leurs armes arrivent au sixième étage plongé dans une inquiétante pénombre où un silence intolérable fait échos aux bruits étouffés de leurs pas, l'endroit est vide, abandonné par ses occupants habituels, un fine pellicule de plâtre est suspendue dans l'air et une odeur d'ozone monte aux narines des investigateurs, cette odeur devient ammoniaqué alors qu'ils se rapprochent de la chambre de O'Connor, une sorte de tension est palpable dans l'air et les investigateurs se préparent au pire.

En passant la tête par ce qu'il reste d'une porte à moitié sortie de ses gonds, les investigateurs enjambent le corps d'un homme en blouse blanche qui semble avoir été démembré vu la position grotesque dans laquelle repose son corps, un peu plus loin sur leur droite, dans la chambre dévastée, ils aperçoivent un autre corps disloqué gisant dans une mare de sang, une infirmière, sans doute projetée avec violence contre le mur. La pièce est sans dessus-dessous, la grande fenêtre face à eux a été pulvérisée entièrement ne laissant que l'encadrement béant, il y a du sang partout sur le sol et les murs, les lits ont étés retournés, le mobilier brisé et projetés dans tous les sens comme si une petite tornade était passée par là.

Homer bute sur un autre corps en fouillant la pièce et découvre avec horreur la moitié d'un corps déchiqueté, un bassin et des jambes portant un uniforme plus exactement, sans doute celles du policier qui était de faction, le reste du corps est introuvable. Washburne s'est approché prudemment de la fenêtre et examine le rebord, il remarque alors de larges balafres sur la pierre comme si un énorme objet contondant avait été utilisé pour défoncer la massive fenêtre, d'ailleurs les restes de celle-ci ont atterris en contre-bas sur la pelouse de l'hôpital.

Des gémissement attirent leur attention soudainement et tous braquent leurs armes et leurs lampes dans un coin de la chambre où un lit a été retourné contre un des mur sanguinolent, Homer s'approche prudemment et aperçoit sous le lit un homme prostré en pyjama le toisant avec un regard perdu et affolé, il s'agit du voisin de chambre de O'connor. L'homme, qui s'appelle Joe Baker, est légèrement blessé mais est en état de choc, les investigateurs remarquent, pendant qu'ils le dégage des gravats, qu'il est incapable de détacher son regard du trou béant dans le mur en lieu et place de la grande fenêtre. Interrogé par les investigateurs, il balbutie des propos incohérents et décousus faisant vaguement référence à «des ténèbres ailées» et «d'un démon noir aux yeux blancs surgit des enfers» qui s'achèvent par des sanglots pitoyables où il les implore de l'éloigner des fenêtres le plus vite possible. Il n'y a par contre aucune trace de O'Connor comme si celui-ci s'était volatilisé...

Secoués par ce qu'ils ont vus dans cet hôpital, les investigateurs redescendent après avoir mis entre de bonnes mains Joe Baker et que des renforts de police aient investis les lieux. Devant l'entrée de l’hôpital où une foule de curieux de plus en plus nombreuse fait le pied de grue dans l'espoir de voir quelque chose, Washburne aperçoit parmi les badauds, Ichabod Crane, le journaliste du Pillar/Report qui lui fait signe de s'approcher avec un petit sourire complice. Celui-ci tente d'amadouer l'ex-policier afin d'en savoir plus ce qu'il se passe exactement dans cet hôpital et si ça a un lien avec leur affaire mais Washburne garde son sang-froid en mystifiant le journaliste et évite ainsi de trop en dire de peur de se retrouver une nouvelle fois dans le canard du scribouillard, après un salut cordial Washburne s'éloigne pour rejoindre ses amis. Il semblerait qu'un des policiers chargé d'effectuer une enquête de proximité soit tombé sur un témoin qui aurait vu quelque chose, malgré le scepticisme de l'agent quant aux dires étranges de cette personne, mais les investigateurs veulent quand même en avoir le cœur net et écoute avec attention les propos d'une certaine Mlle Abigaïl Sanders, un vieille femme qui affirme avoir vu une espèce de gros serpent volant noir tomber du ciel et défoncer la fenêtre du sixième étage, la vision de cette chose a été si terrible qu'elle en a lâchée son petit chien – Pads – et qu'il s'est enfui en hurlant à la mort, elle espère bien que la police va tout faire pour retrouver son petit chien car elle y tient comme à la prunelle de ses yeux... Sur ce témoignage étonnant, mais que les investigateurs ne trouvent pas si délirant que ça, ils laissent la vieille dame choquée à un policier et décident de retourner au commissariat pour digérer la disparition de O'connor.

Une voix dans la nuit
Plus tard dans la nuit au commissariat Washburne fait mettre sous clé dans la salle des pièces à conviction les artefacts de la boutique Ju-ju, puis tente comme Homer et Poole de prendre un peu de repos dans le confort sommaire du commissariat. Leur repos est de courte durée quand ils sont réveillés par un agent qui les informe qu'un homme, qui ne veut pas donner son identité, désire leur parler personnellement au téléphone, ils regagnent débraillés et l'air hagard le bureau de Poole qui, la mine aussi déconfite qu'eux, tend le combiné à l'un d'entre eux, Homer se saisit du combiné et entend une voix profonde et dure à l'autre bout du fil, une voix menaçante qui fait presque frémir Homer.

L'homme se présente comme étant Mukunga et se dit très en colère par ce qu'on fait les investigateurs après qu'ils aient profané un lieu sacré et tuer sans vergogne son «Chakota», faisant sans doute allusion à l'horrible créature vermiforme découverte dans la cave de la boutique Ju-ju, puis il enchaîne sans laisser le temps de répondre à son interlocuteur en annonçant qu'il détient leur ami O'Connor maintenant et que s'il tiennent à sa vie ils vont devoir lui rendre ses précieux artefacts qu'ils lui ont volé, S'ils refusent bien entendu il leur promet de trancher les mains et les pieds de leur compagnon, de crever ses yeux, puis de l'écorcher vif pour se draper de sa peau en remplacement de la parure rituelle qui lui a été volée, et si cela ne suffit pas il tuera toutes les personnes auxquelles les investigateurs tiennent de près ou de loin jusqu'à ce que ses objets lui soient rendus. Après leur avoir prouvé que leur ami était encore en vie, il leur dit calmement qu'ils ont 12 heures pour prendre leur décision – il leur donne un numéro de téléphone qui leur permettra d'entrer en contact avec ses complices pour la marche à suivre – il ajoute qu'ils doivent se dépêcher car il ne leur laissera pas une minute de plus et que sa patience a une certaine limite et il emploiera les moyens qu'ils ont entrevus pour arracher sur leurs cadavres les artefacts... Il leur souligne de laisser la police en dehors de tout ça et raccroche.

Les quelques heures qui leur reste de cette trop courte nuit, les investigateurs échafaudent tout un tas d'idée et de plans quant à la meilleure façon de faire pour sauver leur ami tout en ne donnant pas satisfaction à Mukunga, voir à lui tendre un piège, pour un grand coup de filet qui dans le meilleur des scénarios, mettrait peut-être un terme aux exactions du culte à New-York. Mais il est évident que les investigateurs veulent éviter de mettre une nouvelle fois la vie d'innocents en danger et mettent un point d'honneur pour que leurs prochaines actions soient plus discrètes et mesurées, Le plan de Homer est celui qui est retenu avec l'avis partagé du groupe, surtout de Washburne qui ne le sent pas trop. Dans ce plan ils vont accepter qu'un échange soit fait mais dans un lieu public pour éviter tout débordement de la part de ces fous furieux et surtout éviter d'êtres des cibles vivantes pour les cultistes qui d'après les investigateurs, et à juste titre, n'attendent que ça. Ils rappellent donc le numéro qu'on leur à donné – il s'agit en fait après une recherche de Poole d'un barbier anodin dans Harlem – et demande à parler à Mukunga, après quelques temps d'attente et alors que le jour se lève paresseusement, le sorcier est enfin au bout du fil et écoute ce que les investigateurs ont à lui proposer mais Mukunga ne voit pas les choses comme ça, il veut imposer ses conditions et être celui qui choisira l'endroit du rendez-vous. Sur ces mots Homer raccroche brusquement le combiné après avoir fait savoir à Mukunga que ses menaces ne l'intimident pas, au grand désarroi de Washburne et de Poole qui trouvent l'attitude de leur ami un peu impulsive aux vues des menaces qui pèsent sur O'Connor, ça mérite sans doute plus de tact pour éviter le faux pas. Homer esquisse un petit sourire en disant de façon détendue que Mukunga rappellera car il tient à ses objets autant qu'à ses propres yeux et qu'il voulait aussi montrer leur détermination. Comme prévu par Homer la sonnerie du téléphone retentis quelques minutes plus tard avec un Mukunga agacé qui leur fait remarquer qu'ils jouent à un jeu bien dangereux en agissant de la sorte, peut-être pour montrer qu'il ne plaisante pas, il pourrait leur envoyer quelques «bouts» de leur ami par le prochain courrier... Sur ces dernières menaces et après quelques tergiversation de part et d'autres, il accepte finalement le marché des investigateurs et choisit par contre le lieu, ironiquement ce sera l’hôtel Chelsea, là où tout à commencé, les investigateurs donne rendez-vous ce midi à leurs adversaires, le sorcier en profite pour leur rappeler que s'il voit ne serait-ce que le moindre uniforme, il demandera à ses hommes de faire un tel carnage parmi les badauds que New-york s'en souviendra encore longtemps.

Guet Apens bis.
Quelques minutes avant midi, Washburne et Homer, accompagnés de Poole, ce sont garés avec une Ford T banalisée à quelques rues de l'hôtel Chelsea, ils ont pris avec eux, en plus de fusils à pompes, les artefacts dissimulés dans un grand sac en omettant consciemment d'y inclure le livre «Sectes secrètes d'Afrique» en espérant garder un atout au cas où cela se passerait mal, comme si un pressentiment inconscient et de mauvaise augure les tourmentaient.

L'idée est que Homer se rende seul à la rencontre des hommes de Mukunga, tandis que Washburne et Poole l'attendrait armes au poing dans la voiture avec une vue imprenable sur l'entrée et si les choses se passaient comme prévu, Homer ressortirait tranquillement en compagnie de O'Connor libre, puis Washburne et Poole n'auraient plus qu'à suivre les ravisseurs jusqu’à leur planque et peut-être les mener à Mukunga et/ou N'Kwane.

Pour le moment rien n'est encore fait, la nervosité est elle aussi au rendez-vous et les investigateurs se souhaitent bonne chance une dernière fois. Homer sort de la voiture avec le précieux sac sur son épaule et se dirige vers l''hôtel Chelsea tandis que Poole démarre la voiture pour se placer de façon stratégique non loin de l'hôtel, durant cette manœuvre Washburne remarque grâce à son intuition trois ou quatre noirs qui traînent l'air de rien, mais avec une tête de conspirateur, devant l'hôtel et le signale à Poole qui en prend bonne note après avoir arrêté le moteur du véhicule et prit discrètement son fusil à pompe winchester calibre 12.

Homer franchit l'entrée de l'hôtel et observe la réception où se trouve une demi-douzaine de personnes occupées à diverses tâches, ils remarque facilement les deux hommes noirs à l'air louche, un emmitouflé dans un long manteau et portant une casquette de golf usée, qui se tient devant les marches des escalier menant aux étages et un autre tiré à quatre épingles et portant une petite moustache soignée, assis au bar de l'hôtel. Ce dernier fait signe à Homer de le rejoindre à sa table, une fois installé il se présente à lui comme étant Jabari, l'homme de confiance de Mukunga et dit à Homer que son ami O'Connor se trouve dans une des chambres à l'étage, après s'être assuré qu'il possédait bien les artefacts il l'invite à aller dans la chambre pour procéder à l'échange en toute discrétion. Bien sûr Homer refuse la proposition de l'homme et veut que la transaction ait lieue ici même dans le restaurant et qu'il aimerait voir O'Connor tout de suite, après quelques minutes qui semblent être une éternité où les deux ennemis se toisent comme la mangouste et le cobra, Jabari la mâchoire crispée fait un signe à son complice à la casquette d'aller chercher le prisonnier, quelques instants après Homer aperçoit avec soulagement O'Connor l'air groggy mais vivant et surtout en un seul morceau, accompagné par le noir à la casquette qui le tient en respect avec un couteau qu'il tient discrètement.

Alors que le noir à la casquette et son prisonnier s'approchent de la table, Jabari tend le bras pour que Homer lui donne le sac contenant les artefacts, celui-ci sans plus attendre dégaine son revolver calibre .45 et vise le cultiste qui, comme si il s'y attendait, se jette à terre au moment où Homer fait feu. Des détonations résonnent alors dans tout le hall de l'hôtel, le noir à la casquette se jettent à son tour au sol laissant O'Connor l'air hagard au milieu de la fusillade, des cris se font entendre et c'est en quelques secondes la panique, des échanges de coups de feu mortels blessent sérieusement Homer, qui a le temps dans l'action de protéger O'Connor des balles qui sifflent, contrairement à certaines victimes collatérales qui tombent comme des mouches. Les tirs de Homer finissent par avoir raison de Jabari qui s'écroule en rendant un dernier soupir, Homer en profite pour se mettre à l'abri derrière le comptoir alors que le dernier agresseur continue à lui tirer dessus depuis sa couverture, en jetant un coup d'œil rapide il remarque que d'autres complices l'on rejoins, alors que ses blessures saignent dangereusement, Homer espère que Washburne et Poole vont intervenir très rapidement.

À l'extérieur Washburne et Poole sont très vite alertés par les coups de feu et les mouvements des hommes suspects qui se précipitent vers l'entrée de l'hôtel, à leur tour ils jaillissent de leur véhicule en armant leurs fusils à pompes et traversent la rue dans la circulation qui masque leur arrivée. Après s’être taillé un chemin jusqu'à l'entrée en abattant un ou deux cultistes surpris, ils font irruption dans le hall se joignant à la fusillade, très vite leur intervention fait tourner l'avantage en faveur des deux policiers qui in-extremis sauvent la mise à un Homer blessé et un O'Connor secoué, en se débarrassant des derniers adversaires.

Quelques instants plus tard, le quartier est quadrillé par la police, plusieurs ambulances ainsi que des camions de pompiers occupent la place où une foule de curieux sont repoussés par des policiers débordés. Le bilan est lourd, cinq morts parmi les voyous, deux parmi les civils ainsi que trois blessés, Washburne et Poole sont atterrés par ce qu’il s'est passé, le lieutenant va devoir rendre des comptes à ses supérieurs et peut être même son badge, Washburne se demande ce qu'il a bien pu arriver et ne comprend pas ce qui a mal tourné, Homer et O'Connor ont étés transportés jusqu'à une ambulance pour êtres évacués, Washburne devra attendre des réponses plus tard.

Homer se trouve dans une ambulance avec un infirmier, il remarque en levant la tête que le sac contenant les artefacts se trouvent avec lui, ses vêtements sont couverts de sang et il a extrêmement froid, il demande fébrilement à l'infirmier s'il peut lui donner une cigarette, l'homme acquiesce en fouillant dans sa poche. Alors que l'infirmier allume la cigarette, on frappe à la portière, l'infirmier tend la cigarette à Homer et ouvre la porte, son geste est aussitôt stoppé net par une ombre qui se trouve devant lui, un flot de sang gicle sur le visage d'Homer tandis que l'ombre pénètre dans l'habitacle avant même que le corps de l'infirmier ne heurte le sol, la massive silhouette tient un monstrueux couteau tandis que ses yeux projettent des éclairs dans la direction de Homer qui reste là médusé...

Il ne faut pas longtemps à Washburne et à Poole pour apprendre que l'ambulance de Homer à disparut sans laisser de traces, des agents ont retrouvés un infirmier et un policier gisant au sol poignardés sauvagement, il va s'en dire que les artefacts ont également disparus.

De retour au commissariat, Washburne et Poole sont dépités pour cet échec significatif, le lieutenant se prépare aux foudres de sa hiérarchie, en attendant il a lancer un avis de recherche pour Homer et à fait doublé la surveillance de O'Connor à l’hôpital où il est retourné et ce malgré ses protestations, celui-ci a raconté à ses deux compagnons vaguement l'histoire de son enlèvement avec l'apparition d'une chose ailée, noire et serpentine surgit de nulle part et qui l'a emportée avec lui... Le détective est en état de choc depuis sa séquestration et a demandé qu'ils soit mis dans une pièce sans fenêtres.

De sages résolutions
Il semblerait que les pistes pour Washburne s'arrêtent ici à New-York, néanmoins il doit tout d'abord absolument rencontrer Erica Carlyle par le biais de mademoiselle Victoria Post, peut-être que le témoignage de la milliardaire au sujet de son frère et de l'expédition pourrait apporter un peu de lumière sur l'affaire de Jackson Elias avec ses tournures macabres et surnaturelles. La disparition soudaine de son ami le plonge dans un état d'anxiété, Mukunga à du récupérer ses artefacts et est sans doute responsable de son enlèvement, ou pire de sa mort... songe-t-il et il n'est pas très optimiste quant à l'allure que prend cette enquête, peut-être serait-il mieux de partir d'ici pour se faire oublier tout en remontant les pistes d'Élias, Washburne pense à Londres comme première destination, il demandera à O'Connor de l’accompagner mais comprendrait si celui-ci refuse car le détective privé à été aussi rudement éprouvé.

Washburne est sorti de ses pensées par l'apparition soudaine d'Ichabod Crane le journaliste du Pillar-Report, celui-ci a réussit à se faufiler jusqu'au bureau du lieutenant et voulait justement s'entretenir avec Washburne au sujet des événements récents. D'abord agacé et réticent, Washburne refuse de parler avec le journaliste mais quand celui-ci lui expose ses idées et qu'il lui avoue que depuis leur première rencontre il les suit, lui et ses compagnons, partout où ils vont, et a échafaudé quelques petites conclusions qui rejoignent l'affaire de Washburne. Washburne est interloqué quand Crane termine de parler, le journaliste prend la pose tout en souriant fier d'avoir obtenu l'attention de l'ex-flic, Washburne se ressaisit rapidement et attrape par le bras Crane pour l'entraîner vers l'ascenseur, il lui explique qu'il va tout lui raconter en échange d'un marché qu'il concluront tous les deux: des réponses mais pas d'article dans l'immédiat, mais pas ici lui fait remarquer Washburne, puis il l'emmène sans ménagement dans un Diner's à deux pas du commissariat.

Il faut deux bonnes heures à Washburne pour raconter son histoire, Crane reste bouche bée devant les révélations de l'ex-flic qu'il ponctue de révélations que lui-même a faite lors de son enquête sur le «Scariface», comme par exemple cette anecdote sur l'une des victimes, un cheminot de 19 ans. Crane avait apprit par la femme de ce dernier, que quelques jours avant sa mort il avait volé un objet dans un entrepôt des docks – les entrepôts Emmerson – et qu'il comptait revendre un bon prix pour nourrir sa famille, il s'agissait d'un horrible masque tribal africain, quand il a été tué le masque avait disparut et sa femme par la suite n'a jamais osée en parler à la police de peur d'être accusée de vol. Cette anecdote fait écho à l'affaire et prouve la thèse de la secte sanguinaire qui sévit à Harlem. Il semblerait que Washburne s'est trouvé un nouvel allié dans sa croisade en la personne d'Ichabod Crane, il lui propose alors de l'accompagner ce soir à un vernissage dans Chelsea organisé par un de ses contacts, Mlle Victoria Post, et qui lui permettra de rencontrer la milliardaire Erica Carlyle à qui il a beaucoup de questions à poser.

Vers des révélations?
Plus tard, en soirée, Washburne, Crane et Poole se rendent au vernissage dans Chelsea, tous trois ont revêtus un smoking pour l'occasion, seul Washburne semble à l'aise dans cette tenue de soirée, en effet il est le seul des trois hommes qui en porte un sur mesure. La soirée à son lot d'hommes et de femmes du monde, de riches héritiers, d'hommes d'affaires et autres millionnaires issus du gratin new-yorkais, les investigateurs croisent même quelques célébrités comme le maire de New York John Hylan et sa femme, les actrices Louise Brooks et Marlène Dietrich, même le très jeune play-boy Howard Hugues est présent entouré d'une cohorte de groupies, que du beau linge à cette réception haute en couleur. 


Erica Carlyle
Ils aperçoivent finalement miss Carlyle au milieu des invités, en compagnie d'un homme que Washburne reconnaît tout de suite comme étant l'avocat Bradley Grey, avec lequel lui et Homer ont eu un différent il y a plusieurs jours, les investigateurs remarquent que la jeune milliardaire s'ennuie profondément. Grâce à Victoria, les investigateurs approchent rapidement miss Carlyle après avoir franchit son cordon de gardes du corps et le méfiant Bradley Grey, Victoria fait les présentations à Erica, une jolie femme à la moue boudeuse et plutôt austère, Washburne engage la conversation avec les banalités d'usage qui se fait dans le milieu de la haute société, tandis que Victoria s'éclipse rejoindre ses invités. La discussion s'engage assez rapidement sur leur affaire et Washburne demande que la jeune femme leur accorde quelques minutes de son précieux temps et qu'elle écoute ce qu'ils ont à lui dire sur leur enquête qui les a menés à s'intéresser à son frère. Elle écoute patiemment Washburne, après les avoir invités à la suivre dans un salon privé de la galerie, ayant décidée de leur accorder cinq minutes tout au plus après que Washburne lui ai dit qu'un des membres de l'expédition seraient peut-être encore vivant, un certain Jack Brady, ce qui remettrait en cause les conclusions de l'enquête africaine, si cet homme était encore vivant peut-être que d'autres l'étaient-ils aussi? Son frère aussi si ça se trouve? Erica Carlyle l'arrête aussitôt et lui explique qu'elle détestait les excès de son frère, que celui-ci a presque ruiné le groupe de son vivant en épuisant ses fonds propres, qu'il la tenait à l'écart de la gestion des affaires et la traitait mal, depuis qu'elle a reprit les rênes du pouvoir, elle a redonnée aux compagnies Carlyle l'essor qu'elles méritaient, alors pourquoi s’intéresserait-elle à de tels rumeurs? Washburne lui explique qu'il peut fournir les preuves de ce qu'il avance au sujet de Brady et même d'autres qui donne à cette affaire une dimension beaucoup plus vaste. Piquée par la curiosité, Erica Carlyle accepte d'un battement de cil, elle sait que Brady était fanatiquement attaché à son frère depuis que les avocats de la famille l'avaient blanchi d'une accusation d'une obscure histoire de meurtre extrêmement convaincante dont il était accusé, Roger Carlyle lui vouait une confiance totale. 
Perdue dans des pensées qui semblent remonter à la surface, elle se saisit d'une coupe de champagne qu'elle porte à ses lèvres, après avoir avalée une grande rasade, elle devient tout d'un coup plus bavarde au sujet de son frère.

Dés le départ, elle savait que l'expédition africaine de son frère Roger n'était pas simplement une lubie de plus, elle percevait que quelque chose d'étrange fascinait et inquiétait son frère cette femme noire faisait parti de cette obsession et en était sans doute à l'origine. À ses yeux déclare t-elle, la passion que son frère éprouvait pour cette Noire démontrait dans quelle dépravation il était tombé... Dés que cette femme est entrée dans sa vie – elle ne sait pas où il l'a rencontrée – Roger a commencé à faire d'étranges rêves dans lesquels quelque chose ou quelqu'un l'appelait et le poussait à agir, il se réveillait la nuit en hurlant mais refusait d'en parler avec quiconque, surtout avec elle. Elle a alors conseillée à son frère de consulter le Dr Huston qui était alors l'homme le plus en vue des cercles qu'elle fréquentait, un homme attirant et envoûtant, se rappelle t-elle, mais aussi intelligent et très sensible, elle pense que Huston a incité Roger à monter cette expédition et elle s'en sent responsable, peut-être que le docteur l'a accompagné pour poursuivre son traitement, mais elle est par-dessus tout persuadée que c'est la Noire qui a fait perdre le sens des réalités à son frère. À cette époque, il disparaissait plusieurs jours durant pour revenir l’œil rouge et fiévreux, expliquant seulement qu'il était allé à Harlem. Roger disait aussi de cette Noire qu'elle était une Reine, une Prêtresse qui détenait des secrets qu'il devait découvrir, il croyait à ce qu'il racontait et ça l'effrayait. Puis pendant un temps, elle approuva finalement cette idée d'expédition, pensant qu'une fois en Égypte, Roger comprendrait que la Noire et ses contes n'étaient que superstitions et divagations. Elle ne connaît ni le nom de cette énigmatique Noire ni le culte auquel elle semblait appartenir, bien que les investigateurs aient leur petite idée là-dessus, elle est néanmoins convaincue que c'est cette femme qui a fait basculer son frère dans toute cette folie.

Washburne lui parle que les notes qu'il possède et qu'il lui montrera dés que possible, font mentions de livres que son frère posséderait, il lui demande si elle en aurait entendu parler? En y repensant, Erica se souvient que peu de temps avant son départ pour l’Égypte, Roger relisait souvent les même vieux livres dont elle ne su où il avait pu se les procurer, elle a une fois feuilleté l'un d'eux, ce qu'elle y a lu l'a effrayée car ces textes semblaient justifier le comportement démentiel de son frère. Il avait prit soin de mettre à l'abri ces livres, dans un coffre caché dans la bibliothèque, ce qu'il ne savaiit pas c'est qu'elle connaissait l'emplacement de ce coffre, elle avait même trouvée la combinaison par hasard et noté celle-ci sur la page de garde d'un recueil de poèmes d'Edgar Poe, elle n'a pas ouvert le coffre de Roger depuis son départ pour Londres.

Vivement intéressé, Washburne lui demande s'ils ont sa permission de consulter ces livres, elle leur explique qu'ils se trouvent dans sa propriété du Westchester et qu'ils devront s'y rendre pour y accéder, en échange elle leur demande de venir avec tous les papiers en leur possessions qui étayent leur dires, elle fera envoyer une voiture pour venir les chercher dés le lendemain s'ils le désirent car elle-même semble intéressé par le dénouement de cette histoire. Sur ces dernières paroles les investigateurs prennent congés de la milliardaire.

Le lendemain comme promis une voiture vient les chercher au commissariat où ils ont appris que le lieutenant Poole venait d'être destitué de l'affaire et mis en congé forcé par ses supérieurs. Entre-temps ils ont la visite de Jonah Kensington, le propriétaire de Prospero Press qui est venu trouvé le lieutenant Poole car il a vu des hommes louches rôder en bas de chez lui et semble inquiet. Il en profite pour demander aux investigateurs où ils en sont dans leur enquête et leur rappel avant de les quitter qu'il est toujours prêt à les soutenir dans leurs efforts avec une offre de 1000$ pour financer leur enquête.

Un allié de poids
Une limousine rutilante les conduits tout d'abord à un aérodrome privé à Jason Heights dans le Queen's où les attends ensuite un avion appartenant lui aussi à la richissime famille, leur chauffeur leur indiquant avec un sourire entendu que ce sera plus rapide pour rejoindre la propriété de sa patronne. Après une vingtaine de minutes de vol plutôt tranquille mais impressionnant pour les investigateurs peu habitués à ce genre de transport, une autre voiture les attends au pied de la piste pour les conduire finalement jusqu'à l'immense propriété.
Le Fokker F.VII – A  d'Erica Carlyle

Après être conviés à un copieux déjeuner en compagnie d'Erica, les investigateurs lui soumettent à la suite tout ce qu'ils ont découverts depuis le début de l'histoire en faisant le moins possible allusion à l'aspect surnaturel de certains passages afin de ne pas offusquer - ou effrayer - leur nouvel et potentiel allié. Erica regarde avec beaucoup d'attention les documents et les photos qu'ils lui présentent en expliquant posément ce qu'ils ont découverts, durant la conversation Erica leur indique qu'elle s'est rappelée de deux contacts que son frère avait à l'étranger, un certain Horace Starett un médecin de 61 ans qui a fourni la logistique à l'expédition au Kenya, ainsi que auguste Loret un français du Caire qui était l'intermédiaire de Roger dans la ville égyptienne, peut être qu'ils pourraient entrer en contact avec eux.

En début d'après midi, après qu'elle leur ai fait faire un tour de sa vaste propriété et qu'ils lui ai parlé un peu d'eux, la milliardaire leur montre les livres de son frère après les avoir sorti du coffre, il y en a quatre en tout, en plus ou moins bon état, trois d'entre eux sont en anglais tandis que le quatrième est en français: «Les Manuscrits Pnakotiques» (anglais), «Passages choisis du Livre d'Ivon» (Français), «le Peuple du monolithe» (anglais) et «La vie d'un Dieu» (anglais). Chacun d'eux est écris dans un ton cryptique à première vue, mais surtout morbides leur souligne Erica qui fait une grimace en tendant les livres aux investigateurs, elle décide même de leur prêter si ça peut les aider, elle accorde sa confiance à Washburne qui semble être un véritable gentleman, un homme à ses yeux qui sait tenir sa parole. Avant de prendre congé d'eux et que son avion privé les ramène à Manhattan, elle leur dit qu'elle serait intéressé qu'ils la tienne au courant de l'évolution des choses par l'intermédiaire de son homme de confiance Bradley Grey et si besoin est, elle pourrait même les aider dans leur entreprise.

Ils rejoignent rapidement Manhattan dans la soirée, Washburne qui a eut tout le temps de parler avec ses compagnons de son projet de partir pour Londres pour suivre les pistes qui semblent y mener, leur demande s'ils sont prêt à se joindre à lui, les deux investigateurs enthousiastes acquiesce. Évidemment signifie Washburne, pour le moment la priorité est de retrouver son ami Julius quitte à retourner tout New York.

Et comme un écho funeste, à leur retour au commissariat on leur apprend que la brigade fluviale à retrouvé dans l'Hudson River le corps d'un homme noir qui aurait été torturé et tué, après que Washburne se soit rendu à la morgue et identifié le corps comme étant celui de son ami, la colère et la frustration s'empare de lui tandis que Crane et Poole tente de le consoler. Mais Washburne sait que les larmes viendront plus tard et que pour le moment il doit faire payer les responsables de tout ces morts, anonymes ou non, innocents comme alliés, pour cela il lui faut trouver de nouvelles pistes et de nouveaux indices car à cause d'une certaine négligence de leur part celles de New-york leur ont échappé et avant que le même sort que Homer ne les rattrape ils faut qu'ils fassent le choix de provoquer le destin en avançant leurs pions les premiers, le plus rapidement possible.

Leur voyage pour Londres semble plus proche que prévu.

R.I.P Julius Homer (1897 - 1925)